Il y a 10 jours, nous étions à la « retraite » de Fantapolitica, un de nos partenaires, en Italie. Ça se passait près de Pescara dans un cadre magnifique.
Fantapolitica est une organisation crée il y a quatre ans pour accompagner les candidatures de jeunes de gauche et construire un réseau entre elles et eux, une fois élu·es ou non, pour changer la politique.
En Italie, la situation de la jeunesse est brûlante. La précarité est très forte (19% des jeunes sont sans emploi ni scolarisation contre 12% en UE), beaucoup de jeunes émigrent hors du pays (6 millions vivent hors du pays), les perspectives de vie se restreignent à toute vitesse, d’autant plus depuis l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir.
“vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur” la pastèque : le logo de Fantapolitica
Depuis quelques années, Fantapolitica construit des alliances avec d’autres communautés marginalisées, les luttes féministes, queer, et s’investit désormais particulièrement dans les campagnes antiracistes (notamment celle pour la citoyenneté et l’extension du droit à la naturalisation, particulièrement restreinte en Italie) et aux côtés des quartiers populaires.
Nous avons pu échanger sur l’utilité des sciences sociales pour changer la politique, comprendre à quels systèmes nous nous confrontons, et sur la centralité des mobilisations pour la parité sociale, de genre, de la jeunesse (particulièrement rurale, avec l’expérience de l’association La Bardal, une organisation du Nord de l’Espagne), pour reconnecter la vie publique à nos réalités et déconstruire les rapports de pouvoir en politique.
Atelier autour des travaux de démocratiser la politique
Nous avons également appris des expériences de nos ami·es en Espagne et en Italie qu’il est possible de coopérer de façon transpartisane jusqu’au niveau des campagnes électorales, aux niveaux nationaux et international.
Bilan : on a très envie de continuer ces échanges. Fantapolitica était déjà venue intervenir à l’un de nos événements en janvier 2024 à Paris, une rencontre permise par notre partenaire Better Politics. À coup sûr, il y aura des suites !
