Démocratiser la politique
Démocratiser la politique
Nous sommes des acteurs et actrices des quartiers populaires et des ruralités, des éluEs, des chercheuses et chercheurs, réuniEs pour sortir la démocratie de l’entre-soi et imposer la parité sociale en politique
Le contexte
Les classes populaires sont sous-représentées dans la vie politique française (élu·es, dirigeant·es…).. Le fonctionnement de la vie politique (professionnalisation, violence des échanges…) dé-favorisent la prise de responsabilités des classes populaires.
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Seulement de catégories populaires (employé·es/ouvrier·es) à l’Assemblée Nationale (45% dans la population générale) (AN/RNE)
Les classes populaires votent moins que les autres. Malgré leurs mobilisations, dans les quartiers populaires urbains et les territoires ruraux, elles ne pèsent que peu dans les choix qui les concernent et sont régulièrement mises en opposition.
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Des ouvrier·es n’ont pas voté en avril 2022 (26% d’abstention dans l’ensemble de la population) (IPSOS, 2022)
Ces constats font système et nous empêchent de faire démocratie. Il faut renverser cette situation pour construire une véritable démocratie sociale. Cela nous permettra de poser un nouveau regard, populaire, sur l’ensemble des enjeux démocratiques, sociaux et écologiques à venir.
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des français·es considèrent les politiques déconnecté·es (OpinionWay – CEVIPOF 2022)
Le projet
Jusqu’à présent, les projets qui s’intéressaient aux classes populaires en politique se concentraient sur les comportements de vote lors des élections, et notamment l’abstention.
Démocratiser la Politique prend le problème dans l’autre sens : c’est le premier projet à s’attaquer à la question de la sous-représentation des classes populaires comme fondement de la crise politique que nous vivons.
Et surtout, nous le faisons de manière transpartisane, à partir de l’expérience des personnes sous-représentées qui sont associées à la recherche collaborative, en utilisant des données statistiques fiables mais non-utilisées en organisant une coalition nationale pour la parité sociale en politique.
Notre constat
Le fonctionnement des partis et des institutions politiques aggravent la crise démocratique.
Notre conviction
Il ne faut pas que les politiques reconquièrent les classes populaires.
il faut démocratiser la politique !
Notre vision pour 2030
Un paysage politique renouvelé grâce à la parité sociale (créer les conditions pour que nos élu·es soient socialement à l’image de la population) et qui pose un nouveau regard sur les enjeux démocratiques, sociaux et écologiques.
Notre vision collective à 2030
Demain : la parité sociale !
Alors que la crise écologique et sociale ne cesse de s’aggraver, il est urgent que celles et ceux qui les subissent de plein fouet soient au cœur de la vie publique. Gilets jaunes, Quartiers populaires, mouvements citoyens ou d’écologie populaire : nos mobilisations ne manquent pas.
Nos solutions ont désormais besoin de relais qui nous ressemblent, au cœur du pouvoir.
Au lendemain des élections législatives de 2022…
Nous avons pourtant fait ce constat amer : rarement nous n’avions aussi mal été représentéEs. Nos initiatives étaient dispersées, soumises aux agendas d’appareils politiques en difficulté et confrontées à des murs institutionnels.
Après trop de décennies à subir ce constat, nous avons eu besoin de prendre le temps d’une pause, pour construire un espace transpartisan dans lequel confronter nos expériences et analyser ce qui empêche nos victoires.
Cette pause nourrit nos réflexions, tisse nos solidarités, nous redonne de l’espoir. Elle est indispensable pour retrouver la force de nous battre, pour remobiliser celles et ceux qui ont les solutions entre leurs mains.
Demain,
Nous vous révèlerons le Portrait Social de la France des Candidat·es de ces 20 dernières années. Nous parcourons le pays pour élaborer avec vous des solutions concrètes permettant notre juste représentation en politique. Nous agirons ensemble pour rendre incontournable la parité sociale dans toutes ses déclinaisons, et dans toutes les élections.
Dès 2026, nous célébrerons nos victoires, tout en préparant les suivantes. En construisant une nouvelle représentation politique, nous imposerons une nouvelle lecture des crises que nous subissons, populaire et connectée aux réalités de terrain.
L’équipe
Nous ? Une coalition autour des premier·es concerné·es
70 personnes engagées dans le projet
Une équipe « pilote » à l’initiative du projet
Kevin Vacher
- Sociologue, laboratoire GDRV
- Chercheur associé au MESOPOLHIS (AMU, CNRS, Science Po Aix)
- Militant des quartiers populaires marseillais (Collectif du 5 novembre, SQPM)
Taoufik Vallipuram
- Ex-Président de R.E.R et de Ouishare
- Administrateur des associations Les Canaux, B Corp France, Gribouilli, L’Après, etc.
Tara Dickman
- Community organizer, formatrice et conseillère en stratégie
- Fondatrice de l’association Le next level
- Administratrice de l’association ~ le mouvement
Quatre groupes de travail
50 personnes sur quatre territoires, militant·es des quartiers et ruralités populaires, directement concerné·es par la discrimination sociale :
- Région parisienne (75),
- Roubaix (59)
- Marseille (13)
- Ambérieu-en-Bugey (01)
Une équipe opérationnelle
- Un cartographe et développeur “data”,
- Une chargée d’études quantitatives,
- Deux communicant·es,
deux assistant·es de terrain - Huit bénévoles
Un conseil scientifique
Une quinzaine de chercheur·ses français·es
et internationaux·les, pour suivre le projet,
former les participant·es et allié·es.
Plus de 30 organisations impliquées
Les structures porteuses
Les partenaires financiers
Les partenaires dans l’action
Powa, agence Norme, Fédération Syndicale Unitaire (FSU), cabinet Clyde&CO, Quartier Général, Observatoire du racisme en politique, Fondation Danielle Mitterrand
Nos soutiens : Ghett’up, Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille, Approches, Cultures et Territoires, Gagnons l’Assemblée, Démocratie ouverte, Destins Liés, Académie des Futurs Leaders, Tous élus, MakeSense, Université Populaire et Citoyenne de Roubaix, Cie l’Art de Vivre, Cergy demain etc.
Notre méthode
Faire coalition
Aux côtés d’une trentaine d’organisations associatives, syndicales, de parlementaires et d’alliéEs, nous créons les liens de confiance nécessaire au lancement d’une grande mobilisation pour la parité sociale. Chaque mois, nous nous retrouvons pour comprendre ce qui rend la démocratie malade de son entre-soi et nous partagerons bientôt nos analyses lors de temps forts ouverts à toutes et tous (webinaire, tables-rondes, ateliers ouverts).
Enquêter
Dans quatre territoires de l’hexagone, nous analysons nos expériences de la vie politique grâce aux méthodes de socioanalyse narrative. Nous les confrontons grâce à une enquête menée auprès d’autres acteurs et grâce au traitement de données quantitatives inédites sur les candidatures à toutes les élections en France depuis 20 ans (source : Ministère de l’Intérieur).
Mobiliser
À l’issue de notre recherche, nous nous adresserons à toutes celles et ceux qui veulent agir en faveur de la parité sociale en politique autour d’une stratégie partagée. Parlementaires, partis, militantEs, chercheurs et chercheuses, citoyenNNes : nous prendrons ensemble la responsabilité de démocratiser la politique et briser les entre-soi.
Ce que nous avons réalisé en un an
Nous avons confirmé la pertinence du projet dlp· à travers le soutien de nombreux partenaires (associations, collectifs, syndicats, fondations, entreprises, chercheur·es, allié·es…) et un financement confirmé de 115k€
Nous avons monté une équipe opérationnelle de 12 personnes et formé un conseil scientifique de 15 personnes.
Nous avons constitué 4 groupes territoriaux (département de l’Ain, Marseille, Île-de-France, Roubaix et environs) qui ont commencé à travailler en ateliers.
Nous avons convaincu le Ministère de l’Intérieur de coopérer avec nous pour extraire de nouvelles données sociodémographiques sur les élu·es et candidat·es.
Nous avons mobilisé plus de 30 organisations, pour faire en sorte que la parité sociale devienne une cause majeure des prochaines années à venir, dans la vie politique comme ailleurs.
Grâce à la mobilisation conjointe de participant·es aux ateliers et de notre équipe, nous avons convaincu des partis politiques de mener des audits internes sur leurs propres pratiques